Livre blanc Robert Walters - Combler le déficit de compétences dans les métiers de la finance

A Genève, le 5 décembre 2019

Seuls 39% des directeurs financiers déclarent que les membres de leur équipe possèdent toutes les compétences nécessaires pour évoluer dans l’entreprise en tant que véritables business partners.

Ce chiffre est l'un des résultats d'une enquête présentée dans notre livre blanc intitulé « Combler le déficit de compétences dans les métiers de la finance ». Promotion interne, développement des  compétences et recrutement externe, le rapport analyse les stratégies les plus efficaces pour remédier au manque de compétences constaté au sein des équipes financières. En effet selon l’étude, seulement 39% des directeurs financiers estiment que leur équipe possède la totalité des compétences essentielles à l’exercice de leur fonction.  

« Le rôle des directions financières évolue dans les organisations. Les professionnels de la finance doivent être capables d’aller au-delà des compétences purement techniques, et d’apporter une vision stratégique à l’ensemble de l’entreprise afin de lui assurer une stabilité financière à long terme. La bonne communication et la gestion de projets sont des compétences particulièrement recherchées par les dirigeants, qui veulent composer une équipe qualifiée pour assurer les nouveaux défis de la direction financière. » commente Christian Atkinson, Directeur Robert Walters Suisse.

Selon l’étude, 60% des directeurs financiers identifient la fibre commerciale comme étant la compétence qu’il est essentiel de développer au sein de leur équipe, suivie de la capacité de persuasion et d'influence (48 %) et de gestion des différentes parties prenantes de l’entreprise (39 %).

« Que ce soit en formant les collaborateurs en poste ou en intégrant de nouveaux professionnels, les directeurs financiers sont déterminés à apporter ces compétences à l'équipe pour répondre aux nouvelles exigences des organisations », ajoute Christian Atkinson.  

Pour ce faire, 49% des directeurs financiers favorisent le développement des compétences des collaborateurs actuels, afin d’encourager la promotion interne et préserver la culture d’entreprise. A contrario, 28% des professionnels expérimentés de la finance préfèrent embaucher de nouveaux talents. Pour 25% d’entre eux, cela permet d’apporter de nouvelles idées et perspectives à l’équipe.

« Il est important de ne pas négliger les candidats issus d’autres secteurs d’activités, au risque de passer à côté de talents susceptibles d’apporter une forte plus-value et une vision nouvelle à l’équipe. Les techniques d’entretien d’embauche doivent alors évoluer, afin de pouvoir déterminer de manière plus précise si le candidat possède les softskills nécessaires pour exceller dans ses fonctions. » conclut Guillaume Blanchin, Directeur du bureau Genevois de Robert Walters.